REVER LES YEUX OUVERTS

Les Canaries

 

  • Essaouira > Canaries : 26 h de navigation musclée et une pointe à 18.9N

 

Vendredi 09 octobre,

Depuis plusieurs mois, suite à ses interrogations et sa curiosité sans borne, nous avions promis à Adrien que nous passerons son anniversaire (le 11 octobre) aux Canaries.

Il est donc temps de partir vers Graciosa. Un vent du nord s’est réveillé se montre parfait pour cette navigation vers le SW.

Nous levons l’ancre à 17h en prévoyons d’arriver le dimanche matin après 2 nuits en mer.

La grande voile est réduite de 2 ris. Dès la sortie de la baie le vent souffle à 25-30N et a soulevé des vagues de 3m courtes avec quelques déferlantes. Dans cette mer hachée, Teoula nous démontre ses très bonnes capacités marines et les 140 premiers miles sont avalés en 14h, avec de nombreux surfs à plus de 15N et une pointe à 18,9N au GPS (on était tentés d’annoncer 19N, mais c’est pas notre genre ;o)))).

A cette vitesse et dans le relief de cette mer, les coups de butoir sous la nacelle sont très impressionnants. Gwen a du mal à rejoindre les bras de Morphée. Depuis le cockpit par contre, le pilote automatique semble parfaitement maîtriser la situation et le bateau ne parait jamais en « survitesse ».

En début de matinée le vent passe à 15-20N et la mer se calme, la moyenne diminue de 1 à 2N et finissons par enlever un ris.

 

A l’approche des premières îles de l’archipel des Canaries, Hervé aperçoit 2 « geysers » à 100m sur bâbord surplombant des OFNI à la surface grise et luisante dotés d’un front est marqué d’une bosse des maths proéminente. Avec l’appui de son encyclopédie de la mer, Elise nous confirme que nous avons affaire à des cachalots. 18 mètres de long que nous esquivons en changeant de cap… Sammmmmmmyyy !!!!!

Quelques miles plus tard, à 3 miles des côtes, un second invité surprise s’invite à bord cette fois. Un petit canari entre dans le bateau. Certainement pour nous souhaiter la bienvenue sur ses îles. Peut-être une stratégie de haute volée pour accueillir le touriste…

 

Juste avant la tombée de la nuit noire, nous arrivons dans le mouillage playa Francesca. Nous avons donc parcouru les 240 miles en 26h, avec un record de 223 MN sur 24H.

 

Dans la baie, nous retrouvons des bateaux croisés à Rabat, Essaouira. Tous ont profité du vent qui s’était levé pour faire la traversée, la plupart s’est donc retrouvé comme nous dans une ambiance Orangina offerte par deux houles croisées. Partage d’émotions et de pêche. Tequila, un bateau copain, a sorti un espadon de 2.4 m et nous offrira une partie de son trophée. Un délice !

Nous sympathiserons sur la plage avec 2 familles hollandaise et une famille d’australiens qui navigue depuis 2 ans.

 

 

  • Les 6 ans d’Adrien au pied du volcan de l’île de Graciosa

 

Adrien affiche un fier sourire aujourd’hui. Le jour de ses 6 ans est enfin arrivé ! Nous avions réussi à mettre à l’abri de la curiosité des nos moussaillons ses cadeaux. Un singe en souvenir de Gibraltar, un harmonica et Rackham le rouge acheté au Maroc…

 

 

 

  • Lanzarote et ses champs de lave.

  

Nous parcourons l’île jalonnée d’une multitude de cônes volcaniques et de champs de lave noire sortis lors de l’éruption de 1730 à 1736. Les cratères de Timan Faya impressionnent. Sur le flanc de la montagne, le restaurant Islote de Hilario propose une viande cuite suite sur une fumerolle. 

 

A notre sens, la visite de la fondation César Manrique (1919-1992) est un must. Merci aux Flipo de nous y avoir incités. La maison – musée de ce peintre, sculpteur et architecte fut construite sur une coulée de lave et bâtie sur 5 bulles volcaniques naturelles reliées par des couloirs percés dans le basalte.

Une parfaite synthèse des valeurs architectoniques appartenant à la tradition locale avec un grand respect de l’environnement. Son œuvre a influencé l’architecture de l’île et permit de contrôler l’expansion immobilière de l’île.

 

  • Santa Cruz de Tenerife (20 oct. 2009)

 Santa Cruz de Tenerife

 

Santa Cruz de Tenerife est principalement une escale technique. Grandes courses à Carrouf, plein de gaz, passage au Shipshandler où nous achetons tous les pavillons des pays et îles que nous sillonnerons.

Le mauvais accueil de la capitainerie du port est entaché d’une taxe de 80 euros payante depuis cette année dans les ports publics de l’archipel. Et avec la facture, nous n’avons pas d’accès à internet. Nous regrettons de ne pas être restés à la marina Rubicon de Lanzarote tout confort et équipée d’une magnifique piscine pour les enfants.

Après une petite halte de 2 nuits dans la baie d’Abona, nous faisons connaissance avec une famille française avec 4 enfants en Lagoon 500, Thalitha khoum. Nous nous dirigeons vers Dakhla, dans le Sahara Occidental. 

 

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