REVER LES YEUX OUVERTS

Martinique (19-23/01)

Martinique, la belle créole

 

Après plus de 2 semaines passées en Guadeloupe et aux Saintes, nous levons l’ancre (et 10 kg d’algues décorés de planctons phosphorescents) ce lundi 18/01 vers 22H30 de l’Anse Marigot pour une navigation de nuit en direction de la Martinique. Le vent ESE 10-15N nous oblige à faire du près toute la nuit, mais nous permet tout de même de passer au vent de la Dominique (que nous visiterons plus tard si le vent nous y emmène) et arrivons en milieu de matinée dans la très sauvage Baie du Trésor (pointe de La Caravelle), après avoir trouvé la bonne passe à travers la barrière de corail qui protège toute la côte Sud-Est de la Martinique.

Mamy Sabine a bien supporté sa première nav de nuit, allongée dans un duvet sur la banquette du cockpit car le bruit des vagues claquant sur les coques de Teoula ne lui permettait pas de dormir dans la cabine.

Nous sommes seuls dans ce mouillage, mise à part quelques touristes sur la plage. Malheureusement nous ne pouvons pas rester pour la nuit, car cette baie fait partie d’une réserve et seul le mouillage de jour est autorisé et nous continuons donc notre chemin sur cette belle et peu fréquentée côte Est jusque Le François.

Après un avitaillement en bonite fraîche auprès des pêcheurs du François, nous faisons quelques miles pour mouiller entre les ilots Oscar et Thierry, pour profiter de la baignoire Joséphine et des fonds blancs. Il s’agit de hauts fonds sablonneux sous 1m d’eau où les Martiniquais (et principalement les Békés) ont la coutume de venir siroter le T-Punch le WE avec de l’eau jusqu’à la taille. Nous sommes toujours seuls dans ce mouillage. 

Le jeudi 21, après un slalom entre les cayes, pour plus de sécurité nous ressortons de la barrière au niveau du Vauclin d’autant qu’un vent Sud-Est 15-20N s’est levé. C’est un autre slalom qui nous attend de l’autre côté de la barrière, entre les innombrables bouteilles et bouées qui permettent aux pêcheurs de retrouver leurs casiers à langoustes et autres crustacées.

Nous atteignons malgré tout la baie de Ste Anne où nous avons RDV le lendemain avec la famille Van Cauwerberghe qui termine une croisière de 10j aux Grenadines sur MEXICO, un superbe Catana 47, et le soir avec nos amis qui arrivent de France.

Ste Anne est un mouillage très fréquenté à l’entrée de la baie de Marin. C’est une bonne escale technique et avitaillement et nous y retrouvons des bateaux copains rencontrés de l’autre côté de l’Atlantique GWENVIDIK, TAOZ, THALI TAKOUM ainsi que TI CORAIL que nous avions dépassé lors de la Transat. Ce sont donc de longues discussions qui s’engagent à chaque rencontre, au sujet de la Transat, des premières expériences vécues dans les îles des Caraïbes, des problèmes techniques, des enfants, du CNED, etc.

Le samedi, nous faisons une navigation de 15 MN en compagnie de MEXICO vers l’Anse d’Arlet et nous accueillons à bord de Teoula Fabienne et Denis qui préparent un tour de l’Atlantique de 1an à partir de cet été. Navigation au portant sous Gennaker, où l’Outremer 45 rivalise honorablement avec le Catana 47.

Après une baignade avec les tortues dans l’Anse d’Arlet et un pique-nique sur Mexico, la famille Van Cau nous quitte pour rejoindre le Marin et rendre le bateau.

Nous disons au revoir à Mamy Sabine qui a passé 2 semaines à bord. Un taxi vient la chercher devant le ponton de la plage pour l’emmener à l’aéroport. Nous levons l’ancre vers 17h pour une nouvelle nav de nuit en direction du Sud vers l’île Mustique

Les 100M seront réalisés en 15h en passant sous le vent de Ste Lucie (encore une île que nous visiterons au retour) et au vent de Saint Vincent avec un vent d’Est de 10-15N.

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