REVER LES YEUX OUVERTS

Les Grenadines ou la croisière s’amuse (24 au 29 janvier 2010)

 

Nos amis Charlotte, Greg, Dorothée, Christophe, Manue, Greg, Rhana et Laurent nous ont rejoints pour une semaine à bord d’un Lagoon 420 EMA V.  En les voyant on a réalisé à quel point on était bronzés… lol

Après les avoir accueillis au Marin à leur arrivée vendredi soir, nous les retrouvons dimanche matin sur l’île Mustique, l’île aux milliardaires (villas de Mick Jaegger, David Bowie, Princess Elisabeth et autres richissimes propriétaires). Cette île ressemble à un grand club avec des villas de rêve, et toutes les infrastructures pour accueillir au mieux ces riches résidents temporaires. Les plages sont balayées chaque matin et l’aménagement bien organisé contraste avec ses voisines où la pauvreté et les rastas men règnent.

L’accent et la politesse so british de ses 250 habitants à l’année, la tenue vestimentaire des petits écoliers, et le terrain de cricket rappellent à tous moments l’influence britannique de son promoteur Colin Trennant, éminent gentlemen qui développa l’île fin des années 60.

Après une balade juqu’à la fameuse plage de Macaroni Beach connue de tous les lecteurs de Gala, nous faisons une halte dans l’incontournable Basil’s bar, lieu de RDV de tous les marins mouillant à Mustique. Le bar est sur pilotis devant Britannia Bay.

Les cocktails sont explosifs. Notre pianiste préféré, Christophe, rivalise de succès avec le jazzman des lieux et les 2 équipages mettent le feu sur la piste ! Cette première soirée annonce la couleur de notre séjour dans les Grenadines…

Le dîner sur EMA V sera l’occasion de partager le premier Barracuda pêché juste avant d’arriver à Mustique (Claude, le skipper nous a confirmé qu’il n’y a pas de risque de contamination à la Ciguatera en dessous de La Dominique).

Sur l’île Mustique, ce ne sont pas les petits insectes désagréables qui sont à redouter, mais les chauves souris qui s’invitent à bord lorsqu’on épluche des fruits. Difficile de faire sortir ces horreurs des cabines sans crier et montrer aux enfants qu’on a « même pas peur… ».

Le second point à redouter est certainement le prix de 60 euros pour l’amarrage obligatoire sur une bouée avec une magnifique accroche en inox étincelant.

 

Le 25 janvier nous mettons le cap sur les Tobago Cays. Ce nom me fait rêver depuis longtemps et à juste titre. Après s’être faufilés entre les îlots Petit Rameau et Petit Bateau, nous mouillons à côté de Baradal à l’abri de la barrière de corail « Horse Shoe Reef ». Seul bémol, nous ne sommes pas les seuls à convoiter ce petit coin de paradis. Snorkeling sur la barrière et baignade fantastique avec les tortues et les raies Manta.  J’entends les enfants s’exclamer dans leurs tubas « Monmon, naba des totuuuuuuues !! ». Exceptionnel ! Nous essayons de les suivre à la nage et contrairement à ce que l’on peut penser les tortues de mer sont très rapides. Malheureusement notre appareil sous marin nous a lâchés il y a 3 semaines.

Pour le dîner, le skipper d’EMA V nous a réservé un BBQ de langoustes sur la plage de Petit bateau. Royal !

Notre deuxième soirée au Tobago Cays, BBQ à bord d’EMA V et dégustation du thon rouge pêchée la veille, soldé par un dancing endiablé dans le cockpit. Heureusement aucun bateau ne mouillait sous le vent de notre boîte de nuit flottante.

 

28 janvier, Salt Whistle Bay – Ile de Mayreau.

On cherchait un endroit naz, mais on a pas trouvé… Les bateaux sont abrités d’un isthme et d’une cocoteraie. Cette vue me rappelle une carte postale. Nous dînons chez Robert. La carte proposait un dessert façon Marie Jeanne.

 

29 janvier, remontée musclée sur Saint Vincent pour passer une dernière soirée avec nos amis. On les aime vraiment nos amis pour les suivre su r 35 miles au près avec 30 nœuds. Escale à devant la plage de sable noir de Wallilabou Bay pour la Clearance (formalités douanières). Les enfants s’émerveillent devant les décors du lieu de tournage de « Pirate des Caraïbes ».

L’île saint Vincent était réputée pour son insécurité. L’accueil et l’agressivité des boats boys est cependant regrettable. Je donne un paquet de cigarette à un boat boy pour le remercier de nous avoir aidés pour l’amarrage à la bouée. Il me rétorque que les cigarettes « gonna kill me » tout en allumant une cigarette que je viens de lui avancer. Et ajoute qu’il préfère la Marijuana.

Cumberland Bay - Le cœur gros, nous disons au revoir aux copains qui remontent vers la Martinique. C’était fantastique de partager une partie de notre voyage avec eux. Les blancos devenus bronzés nous ont fait rire et même en travaillant toute l’année ils gardent la pêche !

Nous reprenons notre vie à 2 à l’heure. 2 mouillages par jours et nouba tous les soirs, on va mettre 15 jours à s’en remettre !

 

Pendant ce temps, les enfants étaient en vacances et n’ont pas parlé du CNED. Ils pensaient peut-être que les parents avaient oublié…

 

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