Bahamas et ses plages de sucre glace (2 mai 2010).

 Les plages de sucre glace de Crooked Island (notre première escale aux Bahamas) étaient au rendez vous.

4 mai 2010 : Nous sommes arrivés sur l'île de Long Island à Clarence Town (23°06W - 74°57°W).

Ce sont les retrouvailles avec notre vieil ami Internet. Nous n'avons pas trouvé de connexion à Cuba (depuis le 11 avril).

Nous réceptionnons tous les courriers et tentons de répondre à tous. Merci pour vos mails touchants, vos encouragements. C'est toujours un bonheur de vous lire!

Nous jetons l'ancre devant la Flying Fish Marina. 1 bateau dans le mouillage. Pas encore de familles de marins à l'horizon. Depuis le 18 mars (République Dominicaine) nous avons rencontré seulement 2 familles de marins (MITI (français) et SHAKA (Québécois) et beaucoup de jeunes retraités. Les bateaux avec moussaillons nous manquent.

Dans la Marina nous découvrons une nouvelle race de bateaux de pêche bien différentes des vieilles barques rouillées aux effluves de poisson de la veille... Sont amarrés dans cette petite marina des échafaudages d'inox rutilants aux moulinets de couleurs assorties. Pour remonter le marlin de plus de 100 kgs, les pêcheurs sont installés dans des vraies chaises de dentistes. Les leurres sont 5 fois plus gros que ceux de Papa!!!

Notre cambuse est à sec. Il est temps de se réapprovisionner. Ce n'est pas à Cuba que nous avons pu faire les hypermarchés. Nous arrivons à terre et comme chaque marin lors d'une arrivée dans un nouveau port, nous partons à la recherche du supermarché du coin, de la connexion internet, de la laundry. Les magasins et la banque se trouvent à 7 miles de la marina. Nous nous mettons sur le côté gauche de la route to get a ride (ici c'est la conduite à l'anglaise). L'auto-stop est une pratique facile et sure. La première voiture nous embarque. Une petite mamy bahamienne et ses 2 petits enfants. Pas grave ses petits enfants se tasseront à l'avant. Ici pas de contrôle de police, pas de ceintures...

Après un petit renfloue de dollars, nous retrouvons les rayons de magasin. C'est l'extase devant le choix de cette superette (pas plus grande que celle d'un village Ardéchois). Au coucher du soleil, un pêcheur de langoustes nous ramène au mouillage. L'année fut difficile pour lui. Le prix de la livre de la langouste a diminué de moitié avec la crise. Une autre crise est déclenchée à l'arrière du 4x4, Elise et Adrien se chamaillent, la honte...

Il est 8h du matin. Les pancakes au sirop d'érable du capitaine m'attendent au milieu de l'aquarium à tortues (à 10m du bateau). Hervé est en forme (même si la facture de 300$ de frais de douane est encore à payer), un spot idéal de kite surf lui tend les bras juste en face de la marina. Et moi, une journée mère Denis m'attend à la laundry!

Bises à terriens qui nous manquent!

Les Teoula